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      Maladies dégénératives I - le problème

      (Vitalité Québec, Juillet 2005)

      Introduction 

      Une maladie dégénérative en est une ou le corps, ou certaines parties du corps dégénèrent ou se « défont », plus rapidement que prévu. 

      Ces maladies sont des maladies de « vieillissement » qui affectent le corps avant son temps.

      Ce qui est inquiétant dans cette catégorie de maladies ou de désordres, c’est qu’elles sont fortement présentes dans les pays industrialisés, avec une plus grande concentration en Amérique du Nord.

      Parmi les maladies dégénératives les plus communes, nous retrouvons… 

      • la maladie d’Alzheimer
      • le cancer
      • le diabète
      • les maladies auto-immunes
        • arthrite rhumatoïde
        • lupus systémique
        • maladie de Crohn
        • maladie de Hashimoto
        • sclérose en plaques
      • les maladies cardiovasculaires,
      • l’ostéo-arthrite,
      • l’ostéoporose

      Dans cet article, je vais me concentrer sur les facteurs généraux de la dégénérescence ainsi que sur le cancer.

      Dégénérescence

      La base de la dégénérescence est liée à l’équilibre entre le catabolisme (destruction des tissus et cellules du corps) et l’anabolisme (réparation des tissus du corps).

      L’équilibre entre ces deux fonctions, destruction et réparation, assure le statu quo. Lorsqu’il y a moins de catabolismes que d’anabolismes (chez les enfants), c’est la croissance qui prime. Par contre, lorsqu’il y a plus de destruction (catabolisme) que de réparation (anabolisme) c’est le vieillissement, la dégénérescence qui prime. 

      Une maladie ou un désordre dégénératif, est une situation ou il y a plus de destruction que de réparation, ou, il y a trop de production de cellules non contrôlées qui nuisent aux cellules normales (contrôlées) – c’est le cas du cancer.

      Causes

      Les causes de cette dégénérescence sont multiples. Parmi les majeures, l’on peut retrouver les suivantes :

      Déficits nutritionnels (donc insuffisance des éléments «réparateurs»).

      Le corps ne peut se réparer que s’il a les matériaux pour le faire.  Malheureusement, de plus en plus d’études suggèrent que notre alimentation « normale » est insuffisante pour assurer une réparation qui compense suffisamment la destruction. 

      Ces déficits nutritionnels sont de trois ordres : soit, nous ne nous alimentons pas de façon optimale, soit les aliments que nous ingérons n’ont pas la qualité que nous croyons, soit nous consommons des substances qui « volent » des nutriments au corps.

      La définition d’alimentation optimale est très floue. Par exemple, si nous nous fions à l’Apport quotidien recommandé par le gouvernement du Canada nous serons certes dans la « norme ». Or, le problème est que la norme n’est pas très haute. En effet, selon Statistiques Canada, l’individu moyen a 7.5 chances sur 10 de décéder prématurément des conséquences d’un cancer ou d’une maladie cardiovasculaire.

      De plus, les aliments que nous consommons aujourd’hui, même les meilleurs, ne contiennent pas les niveaux d’éléments nutritifs généralement anticipés. Lors d’une analyse sérieuse, il a été découvert, par exemple, qu’il faudrait consommer huit oranges aujourd’hui afin d’obtenir le même montant de nutriments que nos grands-parents ont obtenus en consommant qu’une seule orange!

      Plusieurs substances alimentaires « volent » des vitamines et minéraux du corps augmentant ainsi le besoin d’en augmenter l’apport. Café, sucres et farine raffinés, divers additifs et la majorité des médicaments dérobent plusieurs éléments nutritifs au corps.

      Parmi les nutriments les plus déficients dans l’alimentation nord-américaine, nous retrouvons :

      • Acides gras (oméga 3, 6 et 9)
      • Minéraux et oligo-éléments (particulièrement le chrome, le magnésium, le sélénium et le zinc)
      • Vitamines (surtout les vitamines de complexe B et la vitamine C) 

      Dommages à l’ADN ou à l’ARN 

      Plusieurs substances peuvent endommager de façon anormale les cellules du corps, voir même les acides nucléiques. Si les acides nucléiques sont endommagés, il en résulte soit un ralentissement du potentiel de réparation, soit une modification de l’empreinte génétique (qui peut être l’une des sources des phénomènes auto-immunes), soit un dommage au mécanisme de contrôle de la reproduction cellulaire (c’est alors le cancer). 

      Parmi les substances qui jouent un rôle majeur dans ce processus de dommage, nous en retrouvons deux catégories importantes.

      Les radicaux libres sont des molécules instables qui sont soit produites dans le corps, soit déclanchées par l’absorption de différentes substances chimiques. De prestigieuses revues telles que celles de la National Cancer Institute des États-Unis et le Journal American Medical Association ont souligné le rôle des radicaux libres dans la genèse de la maladie d’Alzheimer, des maladies cardiovasculaires et du cancer.

      Les xénobiotiques sont toutes les substances étrangères, chimiques, que nous retrouvons en abondance dans nos aliments transformés chimiquement, dans la pollution de l’air et de l’eau ainsi que dans diverses substances absorbées par les voies respiratoires, alimentaires et génito-urinaires ainsi que par la peau. La revue Neurology associe les xénobiotiques à la maladie d’Alzheimer et aux maladies auto-immunes tandis que la revue Basics of Allergy les associe à l’accroissement d’allergies.

      Toutes ces substances causent un dommage accru des organes et tissus, ce qui provoque soit une dégradation prématurée ou soit une surcroissance compensatoire – le cancer.

      Manque de stimulus

       « Utilise-le ou perd-le » (use it or lose it) dit-on. Tout comme l’une des causes de la dégénérescence peut être l’abus d’utilisation des tissus, le manque d’utilisation en est une cause aussi. En effet, des études démontrent bien que diverses parties du corps peuvent se dégénérer plus rapidement si l’on ne les utilise pas suffisamment. La réduction d’activité intellectuelle autant que physique est donc un facteur important dans la dégénérescence prématurée.

      Prédispositions génétiques

      La génétique joue évidemment un rôle dans le vieillissement prématuré. Malheureusement, nous semblons parfois croire que la génétique rime avec fatalité, or, ce n’est pas le cas. Même la prestigieuse National Cancer Institute des Etats-Unis a admis que la génétique est impliquée tout au plus de 15 à 20% dans les facteurs causaux de cancers. C’est donc dire que la majorité des facteurs sont non génétiques. D’ailleurs, si une maladie était exclusivement génétique, nous naîtrions avec puisque nous naissons avec nos gênes. Or, si la maladie se développe avec le temps, c’est qu’il y a d’autres facteurs d’impliqués. Par contre, ce qui est génétique c’est que nous naissons tous avec des faiblesses rendant certains organes ou certains systèmes plus sujets à certaines maladies. Notre héritage biologique peut donc nous guider, en nous suggérant quel système du corps doit être traité avec plus de soin. À titre d’exemple, une personne qui a une haute incidence familiale de maladies cardiovasculaires fera donc mieux d’être plus vigilante par rapport aux paramètres du régime qui peuvent affecter ce système.