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      Maladies dégénératives II - prévention et traitement

      (Vitalité Québec, Juin 2006)

      Il est intéressant de constater  que les approches au traitement et à la prévention des maladies dégénératives sont sensiblement les mêmes. 

      1. Réduire le fardeau xénobiotique et aider le corps à éliminer ceux-ci.
      2. Combler les carences associées à la dégénérescence accélérée.
      3. Assurer un apport suffisant d’antioxydants.

      Zénébiotiques

      Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, disait, «Premièrement ne pas nuire, deuxièmement nettoyer. ». En naturopathie, comme dans toute approche médicale hippocratique, la désintoxication a toujours tenu une place de choix. 

      Lorsqu’il est question de prévention des maladies dégénératives ou de soutien biologique lorsqu’elles sont présentes, il est recommandé de suivre une cure de désintoxication. De plus, lorsqu'une personne décide de changer son alimentation, elle peut vouloir suivre ce genre de cure afin d'aider son organisme à éliminer les toxines accumulées depuis des années. Mis à part le jeûne, que je ne recommande guère, il existe d'excellentes cures. La cure doit être adaptée à la vitalité de l’individu et à l’état de ses organes d’élimination ainsi qu’à ses conditions de vie – exigences d’emploi, d’études ou sociales. Finalement, le type de cure sera aussi adapté aux conditions médicales existantes ainsi qu’aux médicaments prescrits.

      L’alimentation courante devrait exclure les xénobiotiques autant que possible.  Ils sont à réduire, voir éliminer du régime :

      • Additifs artificiels (colorants, édulcorants et essence)
      • Fongicides, herbicides et pesticides – privilégiez les aliments biologiques, lorsque possible.
      • Eau des villes – préférez les eaux de source ou filtrées.

      Alimentation

      Assurez-vous d’une alimentation de qualité en réduisant l’apport de substances raffinées et en augmentant l’apport d’aliments entiers avec une forte concentration en aliments végétaux. Il est conseillé de consommer au moins 60% de légumes à vos repas du midi et du soir. N’oubliez pas l’apport d’acides gras essentiels oméga 3, 6 et 9. 

      Il est certainement préférable d’ajouter une  supplémentation complète ou un complément de superaliments au régime afin de s’assurer un apport supplémentaire. L’alimentation, tout comme la supplémentation, doit être adaptée aux besoins et possibilités de chacun. De plus, le programme variera selon que l’on recherche la prévention ou le traitement d’une maladie dégénérative.

      Antioxidants

      Les fruits et légumes sont une bonne source d’antioxydants, aussi faut-il les privilégier dans le régime. Néanmoins, ils ne fournissent pas assez d’antioxydants pour faire face aux défis modernes. Une analyse publiée dans le journal Globe & Mail a souligné cette perte. Selon ce très sérieux quotidien, le brocoli aurait perdu près de 50% de sa vitamine C*. La supplémentation soit d’un complexe antioxydant, soit de superaliments concentrés en antioxydants est donc tout indiquée. 

      Parmi les antioxydants les plus importants, il faut noter les vitamines C et E, le bêta-carotène, le sélénium, la cystéine, l’acide alpha lipoïque et les flavonoïdes.

      Parmi les compléments d’antioxydants les plus importants, l’on peut noter les suivants :

      • Algues vertes ou bleu-vert: chlorelle, spiruline
      • Les herbes vertes : herbe de blé et herbe d’orge
      • Le coenzyme Q10
      • Les caroténoïdes : bêta-carotène, lutéine et lycopène
      • Les extraits de pommes et de pomme grenade, de pépins de raisins (ou les extraits à spectre complet de raisins), de myrtille (et de bleuets), d’écorce de pin et de ginkgo bilobé.

      ORAC et radicaux libres

      ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) ou la capacité d’absorption des radicaux d’oxygène est une analyse qui mesure le potentiel antioxydant total d’aliments et autres substances chimiques. Or, des études entreprises par le département de l’agriculture des États-Unis ont démontré que les aliments élevés en ORAC ont augmenté la capacité antioxydante du sang humain de 10 à 25 pourcent. De plus, ces aliments élevés en ORAC ont réduit la perte de mémoire et les difficultés d’apprentissage chez les individus d’âge moyen.

      Les aliments les plus concentrés en ORAC devraient figurer quotidiennement dans notre régime. Ceux-ci incluent  (la mesure est en unités ORAC par 100 grammes) :

      • Prunes 2577
      • Bleuets 2400
      • Raisins 2130
      • Mûres 2036
      • Fraises 1540
      • Épinards 1260
      • Framboises 1220
      • Chou de Bruxelles 980
      • Germes de Luzerne 930
      • Brocoli 890
      • Betteraves 840 
      • Oranges 750
      • Raisins rouges 739
      • Poivrons rouges 710
      • Cerises 670
      • Kiwi 602
      • Pamplemousse 483
      • Oignon 450
      • Maïs 400

      Comme on peut le constater, les bleuets sont parmi les aliments antioxydants les plus efficaces. Voilà un exemple du principe que les aliments sains ne sont pas nécessairement désagréables au goût.

      Médecine alternative ou médecine conventionnelle

      Lorsqu’il est question de mon approche clinique, je préfère le terme « médecine complémentaire » à celui de « médecine alternative ». En effet, la médecine officielle et la naturopathie ne sont pas de nature mutuellement antagoniste ou exclusiviste. En ce qui concerne les maladies dégénératives il faut donc approcher le problème non pas en choisissant une approche à l’exclusion de l’autre, mais bien en les complémentant l’une et l’autre. En utilisant les forces de chacune pour complémenter les faiblesses de l’autre nous obtenons les résultats auxquels devraient s’attendre les consommateurs de soins de santé.

      Le problème avec l’approche naturelle est que nous n’avons pas nécessairement les outils pour stabiliser un patient, et ce, surtout durant une phase aiguë. Par contre, le problème au niveau médical est que nous ne faisons généralement qu’éliminer le symptôme sans pour autant essayer d’en éliminer la cause ou en prévenir une récidive. L’arthritique se verra donc prescrire un anti-inflammatoire sans pour autant se faire dire comment guérir son arthrite afin qu’il n’ait plus besoin de médicaments ou comment prévenir que l’arthrite empire. Ceci dit, tous les praticiens de médecines douces n’ont pas nécessairement une approche causale – ils vont souvent faire comme les médecins, sauf qu’ils ont recours à des « remèdes naturels » sans pour autant chercher la cause du problème de santé.

      Dans certains cas, l’approche complémentaire ne fera que réduire les effets nocifs de la thérapie médicale conventionnelle. En effet, plusieurs effets secondaires de médicaments sont dus à l’élimination accrue de divers nutriments. Dans ces cas-là, l’approche complémentaire devra s’efforcer à combler les carences causées par un médicament qui ne peut être éliminé, sans pour autant réduire son efficacité thérapeutique. C’est là un exemple criant de la possibilité qu’a la médecine officielle et complémentaire de se compléter.

      Conclusion 

      L’augmentation fulgurante des maladies dégénératives n’est pas une fatalité et elle n’est pas irréversible. En effet, en travaillant sur les causes de ces maladies nous pouvons en réduire la fréquence et la sévérité. Si vous ne souffrez pas de maladie dégénérative, vous pouvez en réduire vos risques. De même, si vous souffrez déjà d’une maladie dégénérative, vous pouvez en réduire la portée et les effets tout en augmentant votre vitalité. Et ce, en sécurité et naturellement.

      *Attention, cette baisse de vitamines et minéraux dans nos aliments ne doit pas devenir une excuse pour en consommer moins. En effet, les vitamines et minéraux sont deux des catégories qui offrent de la protection contre les maladies dégénératives. Parmi les autres catégories, nous retrouvons les pigments (si le fruit ou le légume a toujours sa couleur naturelle, il a ses pigments); huiles essentielles (si le fruit ou le légume a conservé son odeur, il a conservé ses huiles essentielles); et plusieurs autres nutraceutiques.