Vous utilisez un navigateur non supporté.

S'il vous plaît installer la dernière version de l'un de ces navigateurs.

Ignorer
[navByCategory]
CPanier
G

    Livraison

    Options d'envoi

      Facturation

      La carte de crédit se terminant par

      Votre commande

      Nous ne pouvons pas traiter votre paiement.

      S'il vous plaît vérifier vos informations de facturation et essayez de nouveau.

      Nous vous remercions de votre commande!

      Fermer le panier

      Le Stress de la vie

      (Vitalité Québec, Janvier 2006)

      Un nombre imposant d’études souligne le rôle du stress dans le développement de la maladie et du «mal-être». Malheureusement, le stress est très mal compris.

      C’est le chercheur canadien et lauréat du Prix Nobel, Hans Selye, qui nous a aidé à mieux comprendre le phénomène du stress ainsi que ses répercussions. En effet, Selye a bien souligné que le phénomène du stress est autant physique (biochimique et physiologique) qu’il est psychique. De plus, il a bien fait ressortir le fait que le stress peut être aussi bien positif (eustress) que négatif (distress).

      Pour la majorité des gens le stress est un concept désignant un vague sentiment de malaise. Et pourtant c’est une réaction biologique bien réelle à une stimulation extérieure ou intérieure chimique, physique, psychique ou sensorielle. Plus précisément, c’est un réflexe du corps qui se manifeste en trois phases : alarme, résistance, épuisement.

      La phase d’alarme

      Votre système nerveux envoie un message à l’hypothalamus qui, en agissant sur la glande médullo-surénale, libère de l’adrénaline. Celle-ci fournit à l’organisme l’énergie dont il a besoin en augmentant le rythme du coeur pour mieux oxygéner les muscles et les tissus, et en facilitant la libération du sucre et des graisses par le foie. C’est un premier stade lors duquel la mémoire et la réflexion sont améliorées. Quelle que soit la nature du «stresseur», la réponse de l’organisme sera toujours la même.

      Si le facteur des stress persiste, vous passez à une phase d’alarme. Votre organisme est en position d’alarme et de mobilisation pour tenter de capitaliser d’autres ressources afin de trouver un nouvel équilibre. Il se met à sécréter d’autres hormones : l’endorphine aux vertus calmantes, le cortisol, la dopamine, la sérotonine et enfin des hormones sexuelles. À ce stade, le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant important pour l’organisme, car il lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger. Tout cela pour assurer la réponse de «fuite ou combat».

      Épuisement

      Si le stress dure longtemps et que votre organisme est incapable d’y faire face, car les dépenses énergétiques nécessaires sont trop importantes, vous passez à une phase d’épuisement. Vos défenses immunitaires perdent du terrain, ce qui vous rend extrêmement sensible aux agressions extérieures. Vous êtes dans un état de tension excessive. Apparaissent alors la fatigue, la colère, voire même la dépression. C’est ce que l’on nomme souvent le «burnout».

      Bon stress, mauvais stress, même réaction

      Vous êtes-vous déjà trouvé dans une situation très heureuse durant laquelle vous êtes étourdi, perdez votre appétit ou avez de la difficulté à dormir ? Probablement, car le corps réagit de la même façon que vous soyez face à un «bon» stress ou a un «mauvais» stress. L’individu apeuré peut perdre l’appétit, avoir de la difficulté à dormir et  ressentir des bouffées de chaleur. Pensez maintenant aux adolescents en amour. Ils ont moins d’appétit, ont de la difficulté à dormir et peuvent être à plat lorsqu’ils sont confrontés à l’objet de leur désir. La réaction physique de gêne et celle de la peur sont les mêmes.

      Lorsqu’il y a stress, qu’il soit positif ou négatif, le corps réagit de la même façon. Le sang est envoyé de façon prioritaire vers le cœur, le cerveau et les muscles. De leur côté, la peau, les systèmes digestifs et les autres organes en sont privés. Ces diverses réactions ainsi que l’augmentation brusque des niveaux de sucre sanguin et de diverses hormones impliquées dans la réaction de stress causent une variété de symptômes parfois diffus.

      Les symptômes suivants peuvent être causés par une variété de facteurs. Mais ils peuvent aussi être un signe de l’impact physique du stress. Un individu ne subira pas nécessairement tous ces symptômes. Ceux-ci varieront selon la sévérité. Donc, lors de stress occasionnels les symptômes sont temporaires. Par contre, les symptômes sont de plus en plus chroniques lorsque des individus vivent des stress majeurs ou des stress mineurs répétés ainsi que lorsque la capacité d’adaptation aux stress est réduite.

      Quelques signes de fatigue des surrénales dus au stress

      • Besoin de consommer du sel ou des aliments salés
      • Cauchemars et rêves troublants à répétition.
      • Difficulté à s’endormir ou réveil avec la tête « remplie de pensées 
      • Étourdissements
      • Infections fréquentes
      • Intolérance, irritabilité ou émotivité anormales
      • Difficulté de rester seul et de rester en place
      • Recours régulier à l’alcool ou à des drogues comme échappatoire
      • Retrait de la vie sociale
      • Crise de colère ou de larmes
      • Difficultés à se concentrer, incapacité de prendre des décisions mineures
      • Manque d’enthousiasme et d’entrain
      • Modification de poids (perte ou prise de poids)
      • Pensées négatives
      • Peurs ou phobies
      • Poches sous les yeux
      • Rages de sucre et/ou féculents
      • Réduction d’efficacité dans les tâches quotidiennes (école, maison, travail)
      • Rétention d’eau et rages de sucres durant la période prémenstruelle
      • Tensions musculaires

      Que faire ?

      • Afin d’éviter les répercussions à court et à long terme du stress il est important de bien s’alimenter :
      • Réduire sa consommation de sucres raffinés
      • Réduire sa consommation de stimulants (café, chocolat, cola, guarana et thé)
      • Réduire sa consommation d’alcool
      • Augmenter son apport alimentaire de vitamines du complexe B (grains entiers, noix et graines)
      • Augmenter son apport de magnésium (grains entiers, noix et graines, légumes verts)

      En certaines circonstances, faites-vous aider par un praticien qui pourra vous éclairer sur une supplémentation adéquate :  vitamine du complexe B, vitamine C, magnésium.

      Dans d’autres cas, on peut suggérer des plantes qui aident le corps à s’adapter au stress. En voici quelques-unes :

      • Ashwaganda
      • Eleuthérocoque (ginseng de Sibérie)
      • Ginseng Chinois (panax ginseng)
      • Rhodiola
      • Summa (Pfaffia paniculata)
      • Réglisse

      Attention : Ne pas utiliser ces plantes durant la grossesse, l’allaitement, si vous souffrez de maladie rénale ou des surrénales.

      Faites de votre mieux pour obtenir au moins 8 heures de sommeil par nuit.

      Apprenez à relaxer. La méditation peut-être très indiquée pour aider à réduire la tendance au stress.

      Faites de l’exercice. 

      Oui, le stress fait partie de la vie de tous les jours. Heureusement, il est possible d’aider le corps à s’adapter au stress existant et à le rendre moins vulnérable aux stress futurs. 

      L’exercice, un repos suffisant, une alimentation saine, une supplémentation appropriée et une gestion adéquate de notre perception sont tous des facteurs qui nous aident à gérer notre stress afin d‘avoir plus de vitalité.

      Liste des facteurs de stress

      • Accident ou maladie
      • Changement d’activités sociales
      • Changement dans ses habitudes alimentaires
      • Changement dans ses horaires de sommeil
      • Changement de conditions de vie
      • Changement de loisirs
      • Changement de résidence
      • Changement financier
      • Conflits avec le conjoint
      • Conflits avec les beaux-parents
      • Début ou fin d’études
      • Décès du conjoint
      • Décès d’un proche
      • Divorce
      • Enfant quittant le foyer
      • Ennuis avec le supérieur
      • Fêtes de fin d’années
      • Grosse dépense
      • Grossesse
      • Incarcération
      • Infraction mineure (contravention….)
      • Licenciement
      • Mariage
      • Mutation professionnelle
      • Problèmes de santé d’un proche
      • Problèmes sexuels
      • Reclassement (emploi)
      • Réconciliation avec un conjoint
      • Retraire
      • Séparation (conjoints)
      • Vacances