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      À quand l’immunité naturelle ?

      Daniel-J. Crisafi, ND.A., MH, PhD

      Dans la première édition de mon livre, Candida Albicans, écrit à la fin des années 1980, j’ai suggéré que si nous ne faisions pas les efforts nécessaires à augmenter notre immunité naturelle, les infections à champignons ne seraient rien comparées aux défis micro-organiques du futur. Nous voici donc en plein « futur »  avec la vache folle, la grippe aviaire, la bactérie mangeuse de chair, la maladie de Lyme, le virus du Nil occidental et l’infâme H1N1.  Comment pouvons-nous augmenter notre immunité naturelle et nous armer contre ces menaces que nous devrons affronter de plus en plus souvent au cours des prochaines décennies.

      La résistance aux antibiotiques

      Malheureusement, ce n’est que récemment que les autorités ont commencé à reconnaître   le problème à la résistance aux antibiotiques. Dre Margaret Chan, directrice générale de l’Organisme Mondial de la Santé (OMS) corrobore ce que j’avais prédit il y a plus de 20 ans.  Elle a fait cette déclaration lors de la Conférence sur la lutte contre la résistance aux antimicrobiens à Copenhague, au Danemark, le 14 mars 2012  

      « La résistance aux antimicrobiens est en recrudescence en Europe et ailleurs dans le monde. Nous sommes en train de perdre nos antimicrobiens de première intention… Selon certains experts, nous sommes en train de revenir à l’époque d’avant les antibiotiques. En fait non : c’est une ère post-antibiotique qui s’ouvre… Une ère post-antibiotique signifie, dans les faits, la fin de la médecine moderne telle que nous la connaissons. Des cas aussi courants qu’une angine ou que le genou écorché d’un enfant pourrait à nouveau être mortel. »  (1)

      Il est aussi important de noter que le site web de l’Hôpital de Montréal pour enfants cite le commentaire du Dre Carol J. Baker, pédiatre américaine et spécialiste des maladies infectieuses, à propos de l’utilisation des antibiotiques : «Les médecins et les parents sont dans l’erreur.  Les antibiotiques sont inutiles pour la majorité des infections que voient les médecins dans leur bureau. »  En affichant ce texte sur son site WEB, l’Hôpital de Montréal pour enfants démontre bien que son équipe s’intéresse davantage à la santé des enfants qu’à l’égo professionnel des ses membres et il faut l’en féliciter.

      Même si les antibiotiques « artificiels » ont sauvé plusieurs vies, les microbes finissent par s’adapter, les rendant ainsi inutiles.  Par contre, sauf dans de rares cas, les bactéries n’ont pu s’adapter contre l’efficacité sans pareil du système immunitaire humain sain.

      La vaccination

      La pandémie du virus H1N1, tant anticipée à travers le monde est un autre exemple de la faillite scientifique de notre approche immunitaire médicale conventionnelle. Rappelons-nous la quasi-hystérie suscitée par la mobilisation médicale et médiatique durant la période « pandémique ».  Lorsque des professionnels « anti-vaccin »  souhaitaient intervenir intelligemment , on les muselait la plupart du temps.   J’ai personnellement vécu cette expérience avec les médias au cours de cette période. 

      Or nous savons maintenant plusieurs choses au niveau du phénomène H1N1. Dans un premier temps, le professeur Ulrich Keil, directeur du centre d’épidémiologie de l’OMS, a admis que les données entourant le H1N1 avaient été manipulées et exagérées par les compagnies pharmaceutiques! (2) Médecins, médias et public ont donc été manipulés par le fait même.

      Deuxièmement, nous savons aussi que ledit vaccin, la panacée promise, n’a pas eu les résultats escomptés. En effet, des chercheurs canadiens ont constaté, dans les premières semaines de la pandémie, que les gens ayant reçu un vaccin antigrippal pour l’hiver 2008-2009 semblaient plus à risque d’être infectés par la nouvelle maladie que ceux n’ayant pas été immunisés. D’ailleurs, selon l’auteure de l’étude, la Dre Danuta Skowronski,  professeure de médecine clinique à l’Université de Colombie Britannique, les tests effectués prouvent que le vaccin antigrippal saisonnier fait augmenter les risques de contracter la grippe H1N1 ! (3)

      Il est donc important de relativiser l’efficacité de ce vaccin.   Contrairement à la croyance populaire, il n’augmente pas l’immunité.  Il ne fait qu’informer le système immunitaire, c’est-à-dire qu’il l’aide à se programmer afin qu’il puisse répondre plus rapidement et plus spécifiquement à un agent pathogène. Pour faire une analogie, vacciner contre un virus spécifique, c’est comme donner aux forces de l’ordre la photo d’un terroriste afin qu’elle puisse le reconnaître et réagir plus rapidement. Malheureusement, si la police est équipée d’un tire-pois tandis que le terroriste est armé d’une mitraillette, la réaction plus rapide de la police ne lui sera d’aucun secours.

      Le vaccin peut donc aider le système immunitaire à répondre plus vite, mais, comme le disent les philosophes, « on ne donne pas ce que l’on n’a pas », la réaction plus rapide sera toujours conditionnée par la santé immunitaire de l’individu. Or, cette santé immunitaire ne peut être obtenue par injection.  

      « Pour qu’une technologie soit efficace, la réalité doit primer sur les relations publiques, car la nature ne peut être trompée. »

      - Richard Feynman (Prix Nobel en physique)

      Que faire alors ?

      En cette deuxième décennie du 21e siècle, il est impératif de savoir comment augmenter son potentiel immunitaire puisque nous ne pouvons plus nous fier à « l’immunothérapie » artificielle.  Nous devons donc développer une immunité maximale pour jouir d’une santé optimale.  Si nous voulons prévenir ou amoindrir l’impact des agents infectieux, il n’y a qu’une solution : augmenter notre capacité immunitaire.  Voici quelques conseils à considérer. 

      Éviter l’excès d’hygiène

      Le mot clé ici est « excès ». En effet, la conscientisation de l’importance de l’hygiène, à la suite, principalement,  des études de Pasteur, a sauvé un très grand nombre de vies. En revanche, de plus en plus d’études démontrent que l’excès d’hygiène et d’aseptisation affecte le système immunitaire de façon négative, ce qui l’empêche de réagir de manière adéquate.  Selon le Dr Guy Delespesse, professeur à la Faculté de médecine et directeur du Laboratoire de recherche sur les allergies de l'hôpital Notre-Dame du CHUM, «Il existe une relation inverse entre le degré d'hygiène et l'incidence des allergies et des maladies auto-immunes. Plus un enfant vit dans des conditions aseptisées, plus ses risques de souffrir d'une allergie ou d'un problème immunitaire au cours de sa vie sont élevés.»  (4) L’utilisation excessive d’antiseptiques mène à une baisse de la réponse immunitaire normale et à une augmentation de souches bactériennes résistantes.

      Réduisez significativement votre consommation de sucres simples.

      Ici, le mot clé est « significativement ». Une étude menée à l’université californienne de Loma Linda, a démontré que la capacité de défense de nos globules blancs était inversement proportionnelle à la quantité de sucre que nous consommons. (5)  Dans cette autre étude, on a constaté chez des gens ayant consommé 100 grammes de glucides (glucose, fructose, sucrose, miel et jus d’orange)  une baisse de l’immunité qui a duré jusqu’à 5 heures après la consommation.

      Assurez-vous de consommer suffisamment de protéines

      Lorsqu’il est question de protéines, on pense inévitablement aux « gros muscles ». Mais il ne faut pas oublier que les muscles, tout comme les hormones, les neurotransmetteurs, la peau et les anticorps sont constitués de protéines. Malheureusement, notre alimentation donne souvent la priorité aux glucides (pains, pâtes, riz) au détriment des protéines, végétales (graines, légumineuses et noix) ou animales (produits laitiers, œufs, poissons, viandes et volaille).

      Découvrez et éliminez les intolérances alimentaires

      Lorsque vous consommez des aliments auxquels vous êtes allergique ou intolérant, votre système immunitaire est mobilisé pour combattre cette agression. Il lui reste donc moins de moyens pour combattre le microorganisme présent dans son environnement.

      Ayez une alimentation saine

      Je n’ai pas besoin d’insister sur ce sujet auprès des lecteurs de Vitalité Québec. Rappelez-vous qu’une alimentation saine, exempte d’additifs artificiels et riche en grains entiers, légumes, protéines végétales ou animales et fruits frais nourrit de façon importante le système immunitaire. 

      Faites de l’exercice, mais pas trop

      L’exercice, tout comme le massage lymphatique, améliore la circulation du système lymphatique et, par le fait même,  la capacité immunitaire. En revanche, trop d’exercice peut épuiser le système et réduire l’activité immunitaire. Trop, c’est comme pas assez !

      Supplémentez votre régime normal

      Nos aliments n’ont pas la valeur nutritive d’autrefois. L’agriculture de masse, l’utilisation de fertilisants chimiques, l’importation d’aliments en provenance de régions éloignées et les pluies acides jouent un rôle dans la réduction de la densité nutritionnelle des aliments. La supplémentation est alors nécessaire pour compenser toutes ces pertes. Parmi les carences les plus prononcées affectant le système immunitaire, notons celle des vitamines A et C et le zinc.

      Utilisez des produits naturels pour augmenter votre immunité en période de crise

      Un nombre important de produits naturels se sont avérés efficaces pour augmenter la capacité immunitaire durant une infection. Une étude de la Dre Percival de l’Université de Floride a démontré que l’extrait d’ail vieilli ou AGE, augmentait la production de cellules NK et de lymphocytes T gamma-delta durant le rhume ou la grippe, réduisant ainsi la sévérité et la durée. (6) Selon le site WEB du centre médical de l’Université du Maryland  « l’Extrait d’ail vieilli a amélioré la fonction immunitaire chez des personnes atteintes de cancers inopérables (colorectaux, hépatiques et pancréatiques) ». (7) Selon l’Organisme Mondial de la Santé l’effet de l’échinacée comme stimulant du système immunitaire est fondé sur plus de 350 études scientifiques publiées depuis les 50 dernières années. (8) Les probiotiques jouent aussi un rôle clé. Un produit contenant une souche particulière de bactéries, la CL1285, est aussi efficace pour augmenter la capacité immunitaire.  Oui, la santé commence dans le colon ! Ces produits et d’autres se sont avérés plus efficaces que les antibiotiques pour les infections mineures et moyennes. De plus, les bactéries et virus n’ont jamais pu développer des souches résistantes à ces substances naturelles.

      Apprenez à vous reposer suffisamment

      Le corps ne se répare que par le repos ou le sommeil.  Ceux-ci sont donc essentiels à la guérison. Prenez le temps de dormir suffisamment, de vous reposer, de décrocher. 

      L’immunité ne peut venir de l’extérieur et elle n’est jamais artificielle. La santé immunitaire, la vraie,  est accessible à tous. Ce qui importe c’est de reconnaître les mythes nuisant à notre capacité de maintenir une immunité vraiment naturelle et de s’approprier les outils  nécessaires pour l’augmenter de manière efficace.

      (1) www.who.int/dg/speeches/2012/amr_20120314/fr/index.html

      (2) Social, Health and Family Affairs Committee of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe Hearing on “The handling of the H1N1 pandemic: more transparency needed?” Strasbourg, 26 janvier 2010

      (3) Skowronski DM, et autres Association between the 2008-09 seasonal influenza vaccine and pandemic H1N1 illness during Spring-Summer 2009: four observational studies from Canada. PLOS Medecine. 2010 

      (4) http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-de-la-sante/20100412-lexces-dhygiene-menace-notre-sante.html

      (5) Albert Sanchez, J. L. et autres. « Role of sugars in human neutrophilic phagocytosis, American Journal of Clinical Nutrition, Am J Clin Nutr November 1973 vol. 26 no. 11 1180-1184 

      (6) Meri P. et autres.  « Supplementation with aged garlic extract improves both NK and [gamma][delta]-T cell function and reduces the severity of cold and flu symptoms: A randomized, double-blind, placebo-controlled nutrition intervention. American Journal of Clinical Nutrition, 24 January 2012.

      (7) www.umm.edu/altmed/articles/garlic-000245.htm

      (8) « WHO monographs on selected medicinal plants »  vol.1 World Health Organization, Geneva,1999.