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      Une plante efficace pour la Ménopause

      (Vitalité Québec, oct. 1999)

      La ménopause reçoit une publicité importante depuis les dernières années.  Cette situation de changement de vie chez la femme, situation naturelle et normale faut-il le rappeler, est considérée comme la cause majeure de l’ostéoporose, de maladies cardiovasculaires  ainsi que de la maladie d’Alzheimer.  Je n’irai pas en profondeur sur les causes ou les solutions alimentaires des symptômes associés à la ménopause, me contentant d’un bref rappel.  J’aimerais plutôt mettre l’accent sur l’utilisation d’une plante particulière, l’actée à grappes noires, comme soutien naturel pour les femmes qui souffrent de tels symptômes.

      Rappelons d’abord que la ménopause n’est pas une maladie.  En effet, tout comme la puberté, elle correspond à un changement hormonal naturel, normal et nécessaire.  Sans aller plus loin sur ces points, j’aimerais que nous réfléchissions sur le fait que les maladies majeures associées à la ménopause – maladies cardiovasculaires, ostéoporose et maladie d’Alzheimer – n’existent pas, à toutes fins utiles, dans la majorité des populations d’Asie.  Qui plus est, même si elles existent en Europe, leur fréquence est significativement moindre que ce que l’on retrouve en Amérique du Nord.  Je crois que trois facteurs majeurs sont impliqués ici.

      La présence d’isoflavones, des œstrogènes de plantes, dans l’alimentation traditionnelle de la majorité des populations, contrecarre les effets de la diminution d’œstrogènes chez la femme à la ménopause.  Un nombre considérable d’études démontrent que l’inclusion de légumineuses (fèves de soya, pois chiches et autres fèves et pois) réduit les risques de maladies associées à la ménopause.

      La femme nord-américaine moyenne mène une vie plus sédentaire que la femme asiatique, nord-africaine et européenne moyenne, chez qui l’exercice est beaucoup plus important.  Or l’exercice physique réduit considérablement les risques d’ostéoporose et de maladies cardiovasculaires.

      Dans la plupart des sociétés moins industrialisées que la nôtre, les femmes consomment traditionnellement des plantes qui aident à réduire les symptômes de la ménopause.  En effet, que ce soit en Europe, en Asie ou en Afrique, une certaine sagesse ancestrale encourage l’utilisation de plantes qui amenuisent les symptômes de la ménopause.  Ce qui est fascinant, et qui valide ces «remèdes de grand-mères» (qui en savaient parfois plus que nos spécialistes de la santé moderne), c’est que l’analyse moderne démontre qu’en effet ces plantes contiennent des substances qui, soit augmentent la quantité d’œstrogènes chez la femme ménopausée, ou qui contiennent des œstrogènes de plantes (phytoœstrogènes) préformées.  De leur côté, certaines plantes encouragent la production de progestérone chez ces mêmes femmes.

      Plusieurs plantes se sont montrées efficaces pour réduire, voire arrêter certains symptômes de la ménopause.  Pensons au trèfle rouge, à l’igname sauvage, au Dong Quai ou au gattilier.  Nous nous concentrons ici sur la plante ayant fait l’objet du plus grand nombre d’études scientifiques, lesquelles démontrent une réduction des symptômes de la ménopause  ainsi que la prévention des maladies associées à celle-ci, soit l’actée à grappes noires.  Originaire de l’Amérique du Nord et nommée également Cimicifuga racemosa, il s’agit du médicament le plus prescrit par les médecins allemands pour les symptômes de la ménopause.

      La sécurité et l’efficacité reconnues de l’actée à grappes (comme de plusieurs autres plantes utilisées traditionnellement pour la ménopause) me portent à me demander pourquoi les médecins continuent à recommander l’hormonothérapie de synthèse qui, elle, accroît les risques de cancer du sein ou de l’utérus.  La réponse, je le sais bien, c’est que les médecins ne reçoivent tout simplement pas l’information nécessaire.  C’est donc aux personnes les plus intéressées, les femmes ménopausées ou préménopausées, ainsi qu’à ceux et celles qui les ont à cœur, de prendre l’initiative dans ce domaine de prévention ou de soulagement des symptômes de la ménopause.

      Nom latin : Cimicifuga racemosa

      Noms : Actée à grappes noires, actées à grappes, racine squaw, black cohosh (anglais).

      Partie utilisée : Racine.

      Historique : Les Amérindiens (Algonquins, Cherokees, Iroquois et Micmacs) utilisaient l’actée à grappes noires en tisane ou en teinture alcoolique pour traiter divers symptômes chez la femme, comme diurétique, pour augmenter l’énergie ainsi que comme expectorant.

      Les Européens qui vinrent en Amérique du Nord l’utilisaient aussi comme tonique cardiaque.

      Agents actifs connus : Glycosides triterpéniques, tanins, acide isoférulique, huiles volatiles, acides galliques, oléiques et butyriques.

      Actions : Analgésique, tonique général, tonique du système nerveux, diurétique, altérative, sédative et emménagogue.

      Utilisation thérapeutique : Ménopause, fatigue nerveuse, spasmes, insomnie, agitation mentale, rétention d’eau.

      La Commission E (commission officielle du gouvernement allemand) reconnaît l’utilisation de la Cimicifuga racemosa pour les symptômes prémenstruels et la dysménorrhée ainsi que pour les symptômes de la ménopause.

      Forme et posologie : L’actée à grappes est disponible en capsules, en comprimés, en teinture mère et en poudre pour les tisanes.

      Tisane : Faire une décoction avec 1 c. à café de la racine dans 8 oz. d’eau trois fois par jour.

      Capsules ou comprimés : l’équivalent de 900 à 1600 mg de la plante entière (extrait standardisé ou normalisé) par jour.

      Teinture mère : 15 à 25 gouttes (selon la concentration de l’extrait) trois fois par jour dans un peu d’eau.

      Symptômes : Contrairement aux œstrogènes animaux ou synthétiques, il est généralement reconnu que les œstrogènes de plantes réduisent les risques de cancer du sein ou de l’utérus.

      D’ailleurs, les officiels du ministère allemand de la Santé admettent que, contrairement aux œstrogènes conventionnels, l’actée à grappes peut même être utilisée chez celles qui ne peuvent recourir à l’hormonothérapie parce qu’elles ont déjà eu un cancer du sein ou de l’utérus.

      Plantes complémentaires : Dong Quai, gattilier (vitex), igname sauvage, sauge, trèfle rouge.

      Références

      1 Blumenthal, M., éditeur, «The Complete German Commission E Monographs», Integrative Medicine Communications, 1998.

      2 Ellingwood, Finlay, «American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacognosy», Eclectic Medical Publications, 1985.

      3 Foster, Steve, «Black Cohosh:  A Literature Review», HerbalGram No. 45, 1999.

      4 Gruenwald, J., éditeur, «PDR (Physician’s Desk Reference) for Herbal Medicines», Medical Economics Company, 1998.