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      Solutions naturelles pour les problèmes de prostate

      (Vitalité Québec, mai 2000)

      Qu’est-ce que l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ?

      L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est un trouble hormonal entraînant une augmentation du volume de la prostate et, par conséquent, une constriction du col de la vessie de même qu’une réduction proportionnelle du débit urinaire.  Les symptômes peuvent comprendre une miction difficile et douloureuse, une fréquence urinaire accrue, une diminution de la force du débit urinaire, ainsi qu’une urine d’aspect laiteux ou trouble.  Les signes physiques se manifestent sous forme d’une prostate hypertrophiée, mais non douloureuse.

      Qu’est-ce qui cause l’HBP ?

      L’HBP est causée par des changements importants dans le rapport d’hormones sexuelles mâles (surtout la testostérone libre) et d’hormones sexuelles femelles chez l’homme.  Chez les hommes de plus de 50 ans, on observe généralement une diminution de la testostérone et de la testostérone libre.  Il se produit également une augmentation des hormones sexuelles femelles, notamment de la prolactine et de l’estradiol.  Normalement, la testostérone et la dihydrotestostérone (DHT) sont métabolisées par hydroxylation, puis sont excrétées plus efficacement.  Toutefois, l’augmentation du taux d’hormones femelles (œstrogènes), qui se produit au début de la cinquantaine, entrave cette hydroxylation.  Ces changements entraînent  donc une augmentation du taux de dihydrotestostérone dans la prostate.  De plus, les récepteurs de l’hormone mâle prostatique (androgène) ont une affinité pour la DHT cinq fois supérieure à celle pour la testostérone.  Par conséquent, il s’ensuit une augmentation progressive de la production du tissu prostatique, ce qui peut alors occasionner les symptômes susmentionnés.

      Quelle est la proportion d’hommes souffrant d’HBP ?

      En 1983, on estimait que l’incidence de l’HBP était de 50 à 60% chez les hommes âgés entre 40 et 59 ans.  Chez ceux de plus de 80 ans, cette incidence peut atteindre 95%.

      Solutions naturelles au problème de l’HBP

      Il est possible d’atténuer les symptômes de l’HBP de diverses manières, soit au moyen de médicaments d’ordonnance, de facteurs nutritifs ou de la phytothérapie.  L’alimentation et la phytothérapie demeurent les outils de choix, étant donné leur efficacité et l’absence d’effet secondaire.

      Divers facteurs nutritionnels semblent prendre part au processus d’apparition de l’HBP.  Par exemple, le zinc inhiberait l’activité d’une enzyme, la 5-alpha-réductase (5-A-R), qui est nécessaire à la transformation de la testostérone en sa forme plus active, la dihydrotestostérone.  Toutefois, l’effet du zinc sur la 5-A-R ne semble pas être constant, et un apport supplémentaire en zinc ne devrait pas être considéré comme la seule mesure alimentaire visant à soulager les symptômes de l’HBP.

      Les acides gras pourraient également être utiles pour réduire la gravité de l’HBP.  Selon des études menées dans les années 1930 et 1940, des taux insuffisants d’acides gras essentiels pourraient contribuer à l’apparition de l’HBP.  Ce phénomène explique sans doute pourquoi certains praticiens, préconisant une approche nutritionnelle, recommandent l’apport d’acides gras essentiels tels que l’huile d’onagre, l’huile de bourrache et l’huile de poisson chez les hommes souffrant d’HBP.

      Traitement par les plantes

      Au cours des dernières décennies, la recherche s’est concentrée sur les plantes et leurs effets sur les symptômes de l’HBP.  Le pollen de fleurs, le palmier nain, les styles (barbes) de maïs, les graines de citrouille, le prunier africain et la grande ortie ont tous été retenus pour leurs effets sur les symptômes de l’HBP.

      Voyons donc le mécanisme d’action de ces plantes, afin de mieux comprendre le fonctionnement de leur association.

      Palmier nain (Serenoa repens) et prunier africain (Pygeum africanum)

      Le palmier nain et le prunier africain ont fait l’objet de nombreuses études relatives au soulagement des symptômes de l’HBP.  L’une a démontré, par exemple, que l’extrait de prunier africain apportait un soulagement général des symptômes fonctionnels de l’HBP.  Une autre a signalé une diminution des symptômes, ainsi qu’une amélioration des paramètres sexuels.  Le palmier nain, tout comme le prunier africain, inhibe l’enzyme 5-A-R, réduisant ainsi la production de dihydrotestostérone.  Tous deux sont également efficaces pour empêcher la production de l’enzyme aromatase qui transforme la testostérone en estradiol.

      Grande ortie (Urtica dioica) et les styles de maïs

      Les spécialistes allemands en matière de santé considèrent la grande ortie comme un traitement efficace des troubles urinaires associés à l’HBP.  Varro Tyler souligne également que «cette plante peut influencer la quantité de testostérone libre circulant dans le sang».  La grande ortie peut elle aussi inhiber l’enzyme aromatase.  Enfin, selon David Hoffman, «les orties représentent l’une des plantes les plus couramment utilisées.  Elles servent à fortifier l’organisme en général.  Elles sont utilisées partout en Europe comme tonique et comme agent de détoxification».  Démontrant un effet diurétique semblable à celui de la grande ortie, les styles de maïs sont aussi utilisés en phytothérapie traditionnelle pour améliorer l’élimination, ainsi que pour réduire les calculs rénaux mineurs.

      Conclusion

      L’hypertrophie bénigne de la prostate risque de toucher un nombre élevé d’hommes, à un moment ou l’autre de leur vie.  Donc, la question n’est pas de savoir si l’affection surviendra ou non, mais plutôt si les patients souffriront des symptômes associés à l’HBP.  Des études, ainsi que le recours traditionnel de longue durée aux plantes, ont démontré qu’il est possible d’atténuer considérablement les symptômes de l’HBP et même, souvent, de les éliminer complètement, grâce à cette approche naturelle et sans danger.  L’association des extraits de plantes mentionnées ci-dessus, ainsi qu’une alimentation saine et naturelle, sont efficaces et indispensables pour prévenir et éliminer les symptômes de l’HBP et ce, sans effet secondaire.

      Mise en garde

      Il ne faudrait pas confondre l’HBP avec la prostatite, ni avec le cancer de la prostate.  L’hypertrophie bénigne de la prostate est une affection causée par des changements hormonaux normaux survenant chez les hommes âgés entre 40 et 80 ans.  Elle est habituellement évolutive et, bien qu’elle soit incommodante, elle n’est pas le signe d’une maladie grave.  La prostatite, par contre, est une maladie inflammatoire de la prostate pouvant être causée par divers facteurs, notamment des agents infectieux tels que des bactéries.  Le cancer de la prostate est bien entendu une maladie très grave, qui peut même être mortelle.  Il faut donc consulter immédiatement un praticien de la santé qualifié en présence de symptômes prostatiques, afin d’éliminer la possibilité de prostatite ou de cancer de la prostate.  Si l’une de ces deux affections est diagnostiquée, il importe d’avoir recours à un traitement adéquat.

      Références

      1 Boyd, E.M. and N.E. Berry, «Prostatic Hypertrophy as Part of a Generalized Metabolic Disease, Evidence of the Presence of a Lipopenia», Journal of Urology, 41, 1939, 406-11.

      2 Carani, C. et al., «Valutazione urologica e sessuologica del trattamento della patologia prostatica benigna mediante Pygeum africanum ad alte dosi», Arch. Ital. Urol. Nefrol. Androl, 63(3), 1991, 341-5.

      3 Dufour, B. et autres, «Étude contrôlée des effets de l’extrait de Pygeum africanum sur les symptômes fonctionnels de l’adénome prostatique»,  Ann. Urol., 18(3), 1994, 193-5.

      4 Hinman, F., Benign Prostatic Hyperplasia, Springer-Verlag, New York, 1983.

      5 Hoffman, David, The Herbalist, Hopkins Technology, 1994.

      6 Krzeski, T. et al. «Combined Extracts of Urtica Dioica and Pygeum Africanum in the Treatment of Benign Prostatic Kyperplasia:  Double-Blind, Comparison of two Doses», Clinical Therapeutics, vol. 15, no. 6, 1993.

      7 Leake, A., G.D. Chisholm and F.K. Habib, «The Effect of Zinc on the 5-alpha-reduction of Testosterone by the Hyperplastic Human Prostate Gland», Journal of Steroid Biochemistry, 20, 1984, 651-5.

      8 Montanari, E. et al., «Benign Prostatic Hyperplasia», Gazette médicale, 6a, 1991, 593-598.

      9 Murray, M. and M. Werbach, «Botanical Influences on Illness», Third Line Press, 1995.

      10 Varro Tyler, Herbs of Choice, Pharmaceutical Products Press, 1994.

      11 Weiss, Rudolph-Fritz, «Herbal Medicine», Beaconsfield Arcanum, 1988.

      12 Willard, Terry, The Wild Rose Scientific Herbal, Wild Rose College Press, 1991.