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      Se désintoxiquer efficacement et en toute sécurité

      (Vitalité Québec, Février 2014)

      Les naturopathes, herboristes et autres praticiens de la santé naturelle nous avisent depuis plus de 2000 ans de nous désintoxiquer régulièrement. D’ailleurs, l’une des devises du médecin de l’antiquité, Hippocrate1, fut «deinde purgaré»2 «deuxièmement désintoxiquer». Dans cet article de Vitalité Québec j’aimerais revenir sur ce sujet et suggérer des modifications à notre approche de la désintoxication qui sauront répondre aux changements environnementaux, alimentaires et physiques qui augmentent de plus en plus le besoin de se désintoxiquer avec régularité. Il me semble d’ailleurs approprié d’écrire sur ce sujet à ce temps-ci de l’année, lorsque les gens essaient d’appliquer leurs résolutions du Nouvel An. En effet, dans bien des cas, ces résolutions incluent celle de se remettre en santé ou en forme.  Or,  la désintoxication tissulaire ou élimination des xénobiotiques3 ou des toxines fait partie intégrante de ce processus de remise en forme.

      Plusieurs études ont amorcé cette réflexion, mais j’aimerais en noter quatre qui sont d’intérêt particulier. En 1990 une étude de G.B. Steventon et son équipe, publiée dans la prestigieuse revue Neurology, avait noté que la difficulté à éliminer les xénobiotiques consistait un facteur important dans le développement de la maladie d’Alzheimer4. Une décennie plus tard, un article publié dans Pharmacogenet Genomics a réitéré ce que d’autres études avaient découvert que les toxines environnementales sont un facteur clé dans le développement de la maladie de Parkinson chez les gens génétiquement prédisposés.5 La même année, la revue Environmental Health Perspectives publia une étude entreprise à la demande de l’agence gouvernementale américaine, Center for Disease Control and Prevention (CDC), dont le but était d’évaluer les niveaux de substances toxiques présentes chez les femmes enceintes. Les résultats furent alarmants. En effet, plus de quatre-vingt-dix pourcent des femmes enceintes avaient des niveaux anormalement élevés de mercure, de BPA, de cadmium et de DDT, un pesticide pourtant banni depuis les années 70.  Fait alarmant, mais révélateur, cent pour cent des femmes avaient des niveaux détectables de perchlorates, un composant chimique faisant partie du carburant d’avions!6 La dernière étude, celle qui a scellé ma décision d’écrire cet article, a été publiée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la Santé dans la prestigieuse revue britannique The Lancet.7 D’ailleurs, une semaine environ avant la publication de l’étude le CIRC a publié un communiqué de presse annonçant qu’ils venaient de classer l'air extérieur comme «cancérogène pour l’homme».8

      La médecine officielle ne peut donc plus nier l’impact majeur de ces xénobiotiques sur notre santé. Nous ne pouvons plus, non plus, nous demander ce qui facilite l’augmentation vertigineuse de cas de cancer chez des personnes de plus en plus jeunes.

      Que fait-on alors ?

      Contrôlez ce que vous consommez avec plus d’assiduité

      Il va de soi que nous devons prendre nos responsabilités et redoubler d’efforts afin de réduire le fardeau toxique environnemental que nous produisons. De plus, puisqu’il y a une quantité importante de polluants environnementaux que nous absorbons, nous devons faire des efforts encore plus importants pour réduire les xénobiotiques que nous pouvons contrôler. Ceux-ci consistent avant tout à réduire les additifs chimiques, pesticides et produits nettoyants nocifs que nous utilisons. Ne prenez des médicaments que si nécessaires et optez, lorsque possible, pour des substituts naturels biologiques tels que des remèdes à base de plantes. Préférez les aliments de culture biologique et les produits de nettoyage et d’entretien naturels.

      Désintoxication régulière

      Confrontés à cette agression continue et croissante par les xénobiotiques nous ne pouvons plus parler de l’utilité de cures de désintoxication printemps et automne. Je suggère d’utiliser des formules de soutien pour la désintoxication aussi souvent que deux semaines par mois, sans pour autant suivre un régime «drastique». Donc, vous maintenez un programme alimentaire sain, mais utilisez certaines plantes ou nutriments plus régulièrement. Des plantes telles que le chardon marie, la racine de pissenlit et l’artichaut aident à assurer une désintoxication accrue et peuvent être consommées régulièrement tout en assurant une certaine période de «repos» entre chaque période de «cure». Dans ce cas-ci, je le répète, nul besoin de cure alimentaire drastique, seulement un soutien phytothérapeutique. Se désintoxiquer occasionnellement n’est plus suffisant, car nous sommes intoxiqués continuellement.

      Les antioxydants

      Cette présence de substances toxiques cancérigènes dans notre environnement augmente non seulement le besoin de se désintoxiquer fréquemment, elle augmente aussi le besoin de consommer plus de nutriments antioxydants. En effet, l’un des rôles des antioxydants est de nous protéger contre les effets de ces substances chimiques étrangères. Or, leur présence accrue dans l’environnement exige que nous augmentions de façon importante la présence d’antioxydants dans notre régime. L’alimentation saine «normale» ne suffit plus pour nous protéger contre cette agression chimique massive. L’utilisation de suppléments antioxydants devient, à mon avis, essentielle dans un programme de vie saine. Parmi ceux-ci, notons le bêta-carotène, la vitamine C, le sélénium, la cystéine, l’extrait d’ail vieilli et l’extrait de pépins de raisins, pour n’en nommer que quelques-uns. S’alimenter «normalement», sans se supplémenter, n’est plus suffisant, car nous sommes pollués anormalement.

      L’exercice améliore la circulation artérielle, veineuse et lymphatique. Or, lorsque la circulation s’améliore, la désintoxication s’améliore proportionnellement. Faire de l’exercice n’est pas seulement nécessaire à la santé cardio-vasculaire, c’est essentiel à une désintoxication accrue.

      Il est temps, si ce n’est déjà fait, de se prémunir contre les effets ces diverses substances toxiques afin de nous assurer une vie saine, bien remplie et bien longue.  

      1  Né vers 460 avant notre ère. Il est considéré comme le père de la médecine. 

      2 Hippocrate a formulé cette devise en Grec, mais la traduction latine que j’utilise ici est demeurée la plus populaire.

      3 Un  xénobiotique, ou une substance xénobiotique est une substance chimique qui est étrangère à la vie. La grande majorité des polluants chimiques peuvent être appelés par ce terme.

      4 Steventon, G.B. et al. Xenobiotic metabolism in Alzheimer's disease, Neurology July 1990 vol. 40 no. 7 1095

      5 Punia S, et al. Leads from xenobiotic metabolism genes for Parkinson's disease among north Indians. Pharmacogenet Genomics. 2011 Dec;21(12):790-7. doi: 10.1097/FPC.0b013e32834bcd74.

      6 Tracey J. Woodruff, Environmental Chemicals in Pregnant Women in the United States: NHANES 2003– 

      7 Dana Loomis et al. (on behalf of the International Agency for Research on Cancer Monograph Working Group IARC, Lyon, France) The carcinogenicity of outdoor air pollution. The Lancet Oncology, Volume 14, Issue 13, Pages 1262 - 1263, December 2013 doi:10.1016/S1470-2045(13)70487-X

      8 Organisme Mondial de la Santé, La pollution atmosphérique une des premières causes environnementales de décès par cancer, selon le CIRC, Communiqué de presse 221,  17 octobre 2013.