Le côlon irritable ou le syndrome du côlon irritable (SCI) est un diagnostic d’exclusion. En d’autres termes, il nous dit ce qui se passe, mais sans expliquer pourquoi. Quand une personne souffre de différentes formes de troubles gastro-intestinaux, dont les gaz, les ballonnements, la constipation ou la diarrhée ou des deux en alternance, et que les tests ne parviennent pas à en détecter la cause, on dit que cet individu souffre d’un côlon irritable. Dans certains cas, le syndrome du côlon irritable est associé au stress. Dans d’autres cas, le médecin admet ne pas en connaître la cause. Bien que le syndrome du côlon irritable puisse avoir de nombreuses causes, la recherche met en évidence plusieurs facteurs qui sont en général négligés par les médecins lorsque les patients se plaignent du SCI.

Une perturbation du microbiote ou de la flore intestinale. En effet, l’utilisation accrue des antibiotiques, la consommation de l’eau chlorée et de divers additifs chimiques ainsi que le stress peuvent détruire les bonnes bactéries présentes dans notre tube digestif. Il peut en résulter des symptômes associés au syndrome du côlon irritable.

Des sensibilités alimentaires différées ou des allergies alimentaires de type III peuvent causer des symptômes associés au syndrome du côlon irritable comme les gaz, les ballonnements, la diarrhée et les douleurs gastro-intestinales.

Certaines carences nutritionnelles sont également associées aux symptômes du SCI. Il s’agit d’une carence en magnésium, vitamine B3, acide gras essentiels et protéines.

Des problèmes avec la production d’un neurotransmetteur appelé sérotonine peuvent également entraîner les symptômes du syndrome du côlon irritable, surtout s’ils sont également associés à la dépression ou à l’insomnie. On a découvert que les précurseurs de la sérotonine, comme le 5-HTP, sont utiles dans plusieurs cas.

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