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      Le surplus d’œstrogène

      Publié juillet, 2015

      Le surplus d’œstrogène est responsable d’une multitude de problèmes de santé affectant les femmes et, en effet, les hommes. Ces problèmes incluent entre autres l’infertilité et le cancer colorectal aussi bien chez l’homme que chez la femme, les SPM, l’endométriose, le cancer du sein et de l’utérus chez la femme ainsi que le cancer de la prostate chez l’homme.1

      Bien entendu, la génétique joue un grand rôle pour toutes ces maladies. Cependant, une prédisposition génétique requiert un élément déclencheur et ensuite un élément qui maintiendra le développement de la maladie. C’est là que l’œstrogène entre en jeu. Dans la dernière décennie, des recherches ont souligné le fait que le surplus d’œstrogène peut enclencher et aggraver le développement des maladies mentionnées ci-haut.

      Malheureusement, nous sommes inondés par l’œstrogène qui est absorbé dans ce que nous mangeons et ce que nous buvons, ce que nous étendons sur notre peau et même dans ce que nous respirons. Sa présence augmente le risque de maladies liées à l’œstrogène. Heureusement, la présence de cet œstrogène « étranger », qui est appelé xénoœstrogène, peut être minimisée en limitant l’exposition à différentes sources.

      La plupart des plastiques synthétiques contiennent des substances xénoestrogéniques. Celles-ci peuvent émaner du plastique lorsque celui-ci est chauffé ou entre en contact avec une substance acide. En général, mettre des aliments secs dans des contenants en plastique ne cause pas de problème. Évitez donc les plastiques ou les dérivés de plastique comportant des BPA ou du bisphénol A, évitez de cuire les aliments dans des contenants en plastique ou de boire des liquides acides (boissons gazeuses, jus de tomate, café, jus de fruits) dans des contenants en plastique ou dont l’intérieur est en plastique.

      Certains aliments contiennent des quantités élevées d’œstrogène de façon naturelle. Évitez ou réduisez la consommation de café2. Les produits laitiers peuvent être une source d’œstrogène3 et on a associé leur consommation à l’augmentation du risque de développer un cancer de l’ovaire4 chez la femme ainsi que le cancer de la prostate5 chez l’homme. Bien que ses effets soient controversés, certaines recherches montrent un lien entre l’œstrogène à base de soya, la génistéïne, et un risque accru de cancer6.

      Finalement, pour vous protéger, consommez des aliments faisant partie de la famille des brassica ou de la famille des légumes crucifères. Ces aliments contiennent des éléments naturels permettant de réduire les effets carcinogènes de l’œstrogène7. Cette famille de légumes inclut le chou, le chou-fleur, le brocoli, les choux de Bruxelles, le kale, le chou vert et les graines de moutarde.

      Références :

      1. Deroo BJ, Korach KS.  Estrogen receptors and human disease. J Clin Invest. 2006 Mar;116(3):561-70

      2. Kitts DD. Studies on the estrogenic activity of a coffee extract. J Toxicol Environ Health.1987;20(1-2):37-49.

      3. Ganmaa D, Sato A. The possible role of female sex hormones in milk from pregnant cows in the development of breast, ovarian, and corpus uteri cancers. Med Hypotheses. 2005; 65:1028–37

      4. Genkinger JM, Hunter DJ, Spiegelman D, et al. Dairy products and ovarian cancer: a pooled analysis of 12 cohort studies. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2006; 15:364–72.

      5. Giovannucci E, Liu Y, Platz EA, Stampfer MJ, Willett WC. Risk factors for prostate cancer incidence and progression in the Health Professionals Follow-up Study. International Journal of Cancer. 2007; 121:1571–78.

      6. Clinton D. Allred, Kimberly F. Allred, Young H. Ju, Suzanne M. Virant, and William G. Helferich Soy Diets Containing Varying Amounts of Genistein Stimulate Growth of Estrogen- dependent (MCF-7) Tumors in a Dose-dependent Manner CANCER RESEARCH 61, 5045–5050, July 1, 2001

      7. M.N. PreobrazhenskayaV.M. BukhmanA.M. KorolevS.A. Efimov Ascorbigen and other indole-derived compounds from Brassica vegetables and their analogs as anticarcinogenic and immunomodulating agents Pharmacology & Therapeutics 1993, Vol.60(2):301–313