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      Hypothyroïdie

      Dans un premier temps, il est possible que des problèmes de thyroïde soient à la base de différents symptômes. Nous verrons un peu plus loin ceux qui sont liés à une sous activité de la thyroïde. Eh oui, il est possible qu'un individu ait des symptômes associés à une baisse de l'activité de la thyroïde ou une baisse de la sensibilité aux hormones thyroïdiennes sans que cela ne ressorte nécessairement dans les analyses conventionnelles. Nous verrons comment et pourquoi plus loin.

      Commençons donc par comprendre ce qu'est la thyroïde afin de comprendre comment un mauvais fonctionnement peut affecter le corps d'une variété de façons qui semblent parfois ne pas avoir de liens. 

      La thyroïde

      Située dans le cou, juste en dessous du larynx, la glande thyroïde est une glande qui contrôle le métabolisme, la synthèse des protéines, l'utilisation d'oxygène et la sensibilité du corps aux autres hormones. Il existe un réseau de communication très serré entre la thyroïde et d'autres glandes endocrines, dont l'hypophyse et les surrénales. La thyroïde agit via diverses hormones, dont la T3 (triiodothyronine), la T4 (thyroxine) et la calcitonine. La thyroxine (T4) représente environ 80% des hormones thyroïdiennes tandis que la T3 en représente environ 20%. La majorité de la T3 est produite par la thyroïde elle-même. Par contre, une partie de la T3 est produite dans les muscles, dans le foie et dans les reins par dégradation de l’hormone T41. Pour les fins de cet article, je vais me limiter à discuter des effets associés aux hormones T3 et T4.

      Hypothyroïdie - définition

      Hypothyroïdie est le terme médical utilisé pour exprimer la baisse de l'activité de la thyroïde. Celle-ci peut être moins active, c'est à dire produire moins d'hormones thyroïdiennes ou le corps peut répondre moins efficacement à la présence de ces hormones. Dans les deux cas, le résultat est le même, une baisse du métabolisme avec comme conséquence une baisse de l’activité ou de l’efficacité de différents systèmes.

      Puisque la thyroïde contrôle l’activité de presque tous les tissus du corps (à l’exception du cerveau, de la rétine, de la rate, des testicules et des poumons) toute modification de l’activité de la thyroïde ou de la biodisponibilité de ses hormones aura un impact sur virtuellement tous les tissus du corps2. Afin d’en apprécier les effets, référez-vous au tableau numéro 1 ici-bas. Il faut noter d’emblée que ces symptômes peuvent être causés par d’autres facteurs, mais l’hypothyroïdie ne devrait pas être écartée comme hypothèse même lorsque les analyses sanguines semblent négatives. Nous y reviendrons. 

      Tableau 1 : Symptômes associés à l’hypothyroïdie3

      SystèmeSymptômes
      CardiovasculaireCholestérol et triglycérides élevés, hypertension artérielle.
      HormonalInfertilité, cycle menstruel écourté, menstruations abondantes et prolongées. 
      MétaboliqueDifficulté à perdre du poids, prise de poids non justifié, rétention d’eau, baisse d’énergie physique.
      OstéotégumentaireCheveux et/ou ongles cassants, perte de cheveux, ongles striés, peau sèche,  douleurs articulaires et/ou musculaires.
      PsychologiqueFatigue mentale, difficulté à se concentrer, baisse de mémoire.
      AutresSensation de boule dans la gorge, constipation, sensibilité accrue au froid (mains et pieds froids). Température basale basse.

      Comme on peut le constater, une baisse dans l’activité de la thyroïde peut avoir des répercussions très variées. Il est évident que d’autres désordres peuvent aussi avoir des effets systémiques semblables, ceux-ci peuvent inclure des problèmes avec les surrénales, une infection systémique à champignons (candidose), des carences alimentaires ainsi que des intolérances alimentaires. Il est aussi souvent le cas qu’une hypothyroïdie soit accompagnée de l’un de ces autres désordres soit en tant que cause de ce dernier ou en tant qu’effet. De la, l’importance de consulter un professionnel de la santé afin de circonscrire le problème comme il le faut.

      Trois types de dysfonctions

      La production des hormones de la thyroïde dépend en partie de la production de la TSH (hormone stimulant la thyroïde) sécrétée par l'hypophyse ainsi que la présence de matériaux dont le corps a besoin pour produire la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). À noter ici, au Québec, les analyses sanguines ne sont généralement pas faites pour la T3, seulement pour la TSH et la T4

      Hypothyroïdie primaire4

      Lorsque les taux d’hormones de la thyroïde baissent, l’hypophyse sécrète alors l’hormone qui stimule la thyroïde, la TSH. Cette hormone signale à la thyroïde de produire plus d’hormones. Dans l’hypothyroïdie primaire, les analyses sanguines démontrent donc de la difficulté à produire les hormones de la thyroïde, particulièrement la T4 et des niveaux de TSH élevés. En d’autres mots, l’hypophyse produit plus de TSH qu’à la normale dans un effort pour stimuler l’activité de la thyroïde. La grande majorité des hypothyroïdies sont de type auto-immunes ou Hashimoto5

      Une hypothyroïdie primaire peut être due soit à une maladie de la thyroïde, une maladie telle que la maladie de hashimoto par exemple, soit la présence de substances qui nuisent à l’activité de la thyroïde, ou tout simplement à un manque de matériaux requis pour la production de la thyroxine.

      Hypothyroïdie secondaire

      Dans l’hypothyroïdie secondaire, le taux d’hormones de la thyroïde est bas, mais l’hormone qui stimule la thyroïde est soit basse ou normale. Le problème ici est que l’hypophyse ne peut produire assez de TSH pour stimuler la thyroïde. Cette première, l’hypophyse et non la thyroïde, est fautive.

      Hypothyroïdie cellulaire ou tissulaire

      Les paramètres sanguins par rapport à l’hypophyse (TSH) et à la thyroïde (T3 et T4) sont normaux – l’analyse sanguine est normale -, mais il existe néanmoins des symptômes qui peuvent être attribués à une hypothyroïdie. Cette situation se présente aussi chez ceux qui reçoivent un remplacement hormonal, eg. synthroïde, mais qui continuent à avoir des symptômes d’hypothyroïdie6. Étant donné la complexité de l’hypothyroïdie cellulaire ou tissulaire, j’y consacrerai un article prochain dans Vitalité Québec.

       Tableau 2 : Types d’Hypothyroïdie

      Type d’hypo-thyroidieTSHT3*T4
      PrimaireÉlevéeBasseBasse
      SecondaireNormale ou basseBasse

      Basse

      CellulaireNormaleNormale

      Normale

      Donc, toute affection qui réduit l’activité de la thyroïde, qu’elle soit primaire, secondaire ou cellulaire, peut causer des modifications biochimiques et métaboliques qui peuvent, à leur tour mener à une variété de symptômes, dont ceux notés au tableau 1. Pour les fins de cet article, je vais élaborer sur les causes possibles de l’hypothyroïdie primaire, laissant l’hypothyroïdie cellulaire ou tissulaire, à un article subséquent.

      Hypothyroïdie primaire 

      Donc, l’hypothyroïdie primaire se définit par un niveau élevé de la TSH ainsi qu’un niveau bas de T3 et T4. La thyroïde a de la difficulté à produire les hormones T3 etT4 et ceci pour plusieurs raisons potentielles. 

      Hashimoto

      La majorité des hypothyroïdies sont associées à une attaque auto-immunitaire de la thyroïde, nommée d’après le chercheur japonais qui l’a identifié, le Dr Hashimoto. Cette thyroïdite d’Hashimoto peut avoir diverses causes :

      Stress

      Le stress chronique augmente l’activité de la thyroïde7,8. Lorsque la thyroïde est suractivée celle-ci peut soit « tomber » directement en hypothyroïdie9, soit elle peut être attaqué par le système immunitaire dans le but de réduire son hyper réactivité10. Dans un cas comme celui-ci, l’approche logique est d’aider à améliorer la réponse du corps au stress plutôt que de simplement traiter l’effet avec un remplacement d’hormones de la thyroïde. Il est donc important de vérifier l’état des glandes de stress, les surrénales, et d’apporter les correctifs nécessaires. 

      Intolérances alimentaires

      Il y a de plus en plus de preuves que les intolérances alimentaires, particulièrement l’intolérance au gluten – de type non coeliaque comme de type coeliaque11, jouent un rôle dans le développement d’une thyroïdite de Hashimoto. La consommation de gluten peut augmenter l’hyper réactivité immunitaire de façon à déclencher une réaction contre la thyroïde. Si une hypothyroïdie se présente, il serait donc utile d’investiguer la possibilité d’une hypersensibilité au gluten, voire suivre un régime sans gluten pour quelques semaines afin d’en vérifier les effets12. Cette hypersensibilité peut être de type non coeliaque ou de type coeliaque. Pour plus de détails sur le blé, voir mon article sur le blé dans Vitalité Québec13

      Métaux lourds

      Un nombre de chercheurs ont suggéré qu’il y a un lien entre diverses maladies auto-immunitaires, dont la maladie de Hashimoto, et l’intoxication aux métaux lourds, même lorsque cette intoxication est à des doses très faibles 15,16.  Certains chercheurs ont rapporté que le remplacement  d’amalgames (plombages) avait eu un effet très positif sur des individus souffrant de maladies auto-immunitaires17. Les « plombages » ne contiennent plus de plomb depuis longtemps, mais elles contiennent par contre du mercure. Une analyse de cheveux peut aider à détecter des niveaux anormaux de métaux lourds dans l’organisme18,19 

      Infections

      La présence de certains agents infectieux peut aussi déclencher des atteintes immunitaires à la thyroïde. Certains chercheurs ont associé le virus Epstein-Barr, le virus de la mononucléose, et le développement de réactions auto-immunitaires20. D’autres ont postulé une association avec les infections à champignons, ou candidose21. La présence de ces agents infectieux devrait donc être évaluée lorsqu’une hypothyroïdie est présente, surtout lorsqu’elle a été précédée par une mononucléose ou par des infections à champignons chroniques. 

      Acidose

      Finalement, de plus en plus d’études suggèrent qu’une acidose – le corps qui est trop acide – peut aussi être impliquée à titre causal dans certains problèmes de la thyroïde, dont l’hypothyroïdie22. La correction de l’acidose a donné d’excellents résultats en ce qui concerne l’activité de la thyroïde23. La majorité des constatations sur le lien entre l’acidose et les problèmes de thyroïde ont été faites sur des individus ayant une acidose métabolique, une forme d’acidose grave. Par contre, certains cliniciens ont observé qu’un excès d’acidité, même  à de petites doses, pouvait avoir un impact négatif sur la thyroïde24. Il est donc utile de vérifier si le corps d’un individu souffrant d’hypothyroïdie n’est pas trop acide. Cela peut se faire avec des bandelettes de papier pH. Votre magasin de produits naturels ou votre praticien de la santé complémentaire peut généralement vous en fournir.

      Carences

      Les hormones de la thyroïde sont produites à partir de substances nutritionnelles que nous obtenons des aliments que nous consommons. Il est donc très possible qu’une carence en l’une de ces substances affecte la production des hormones de la thyroïde. Nous sommes déjà au courant des risques de carence en iode et son effet sur la thyroïde. C’est pour cette raison que l’on ajoute de l’iode au sel, et ce, depuis 1924. Par contre, le corps n’a pas besoin que d’iode pour produire les hormones de la thyroïde. Un acide aminé, la tyrosine, est requis, au même titre que l’iode, pour fabriquer ces hormones, tout comme le sont les oligo-éléments,  le sélénium et le zinc25.  

      Iode

      Une carence en iode aura un impact direct sur la production des hormones de la thyroïde. Et, malgré le fait que nous ajoutons de l’iode au sel commercial, certains individus peuvent être carencés dû au fait qu’ils ne consomment pas de produits de la mer (algues, fruits de mer) qui contiennent naturellement de l’iode ou, parce qu’ils évitent d’ajouter du sel de table à leurs aliments. Dans tout cas d’hypothyroïdie, il serait donc important de vérifier les niveaux d’iode dans le sang afin d’en détecter une carence possible. Attention, la supplémentation avec de fortes doses d’iode peut être dangereuse lorsqu’une carence en iode n’est pas présente.

      Tyrosine

      La tyrosine est un acide aminé qui, avec l’iode, est le matériel de base des hormones de la thyroïde. Il est intéressant de noter que puisque le stress peut causer une perte de tyrosine26, les besoins de tyrosine augmentent avec le stress.  Des études ont d’ailleurs démontré que la supplémentation avec la tyrosine réduit les effets du stress sur le corps27. Qui plus est, une carence en tyrosine peut causer de la dépression chez des sujets normaux28. Or, la dépression, ou la « fatigue mentale » est un symptôme possible d’hypothyroïdie. 

      Sélénium

      Lorsqu’il est question de la thyroïde, l’un des nutriments les plus importants, le sélénium, est souvent négligé. Cet oligo-élément est de loin le plus important pour la fonction de la thyroïde, après l’iode29. Le lien entre la carence en sélénium et la maladie d’Hashimoto est bien établi30. Une carence en sélénium peut avoir trois effets majeurs sur l’activité de la thyroïde. En tant qu’antioxydant le sélénium protège la thyroïde contre les dommages causés par les radicaux libres31. Or, si les cellules de la thyroïde sont endommagées par ces derniers la thyroïde peut être moins efficace dans sa production d’hormones. Qui plus est, des tissus thyroïdiens endommagés peuvent alors solliciter une attaque auto-immunitaire, le corps ne reconnaissant plus ces cellules anormales. Finalement, le sélénium, tout comme le zinc, est requis pour la conversion de T4 en T332. Une carence en sélénium (comme en zinc) pourrait donc réduire la quantité de T3 disponible. 

      Malheureusement, les niveaux de sélénium alimentaire ont baissé considérablement depuis les cent dernières années. De plus, il est très difficile d’évaluer les niveaux de sélénium chez un individu33. Lorsqu’il y a hypothyroïdie, il est sage d’augmenter sa consommation de sélénium. Les aliments qui ont les niveaux les plus élevés en sélénium incluent les noix de Brésil, les sardines, la dinde, le foie-de-bœuf et les œufs, pour n’en nommer que quelques-uns.  N’oublions pas que le sélénium est oligo-élément critique dont les bienfaits incluent une amélioration de la santé cardiovasculaire et une réduction des risques de cancer34.

      Zinc

      Le zinc est un oligo-élément qui joue un rôle important au niveau de l’activité de la thyroïde35. Une carence en zinc peut réduire la conversion de T4 en T336, réduisant ainsi la quantité de T3 disponible. Dans certains cas, une carence en zinc à elle seule a eu des effets négatifs importants au niveau de l’activité de la thyroïde37. Dans un rapport clinique, des cliniciens ont noté que des patients souffrant d’alopécie (perte de cheveux) sévère associée à une hypothyroïdie ont eu des résultats très encourageants avec la prise de zinc38. Il est très difficile d’établir un besoin en zinc avec les analyses sanguines. Le niveau de zinc sanguin39, tout comme le niveau de sélénium sanguin40, ne reflète pas nécessairement les niveaux tissulaires. 

      Puisque le zinc est impliqué dans des centaines de systèmes d’enzymes dans le corps, son apport adéquat est important. Les aliments contenant le plus de zinc incluent les huîtres, le bœuf nourri de grains, le kéfir bio, l’agneau, les pois chiches, la poudre de cacao biologique et les graines de citrouille biologiques.  Si vous supplémentez avec du zinc, limitez-vous à un maximum de 30mg par jour sauf sur avis d’un professionnel de la santé.  

      Conclusion

      Le but de cet article est de vous donner les outils pour comprendre les causes de l’hypothyroïdie, une maladie qui est parfois ignorée et souvent mal traitée. Il est évident que les causes sont multiples et complexes et c’est pourquoi il est important de consulter un professionnel de la santé pour vous aider dans votre démarche. Ceci dit, si vous avez des symptômes mentionnés au Tableau 1, et si d’autres causes n’ont pas été découvertes, il est très possible qu’une hypothyroïdie soit impliquée.

      Dans le prochain numéro de Vitalité Québec je vais aborder l’impact négatif de certains aliments, les goitrogènes, sur la thyroïde ainsi que le problème de l’hypothyroïdie sous clinique ou tissulaire.  Ce type d’hypothyroïdie affecte probablement bien plus de gens que l’hypothyroïdie primaire, mais, comme elle n’est pas diagnostiquée, des milliers de personnes se font renvoyer du bureau de leur médecin sans espoir de régler leur problème. Qui plus est, l’hypothyroïdie cellulaire peut même affecter des personnes qui ont été diagnostiquées avec de l’hypothyroïdie et qui sont médicamentées avec des hormones de remplacement telles que la synthroïde. Dans ce cas-ci la médication apporte peu ou pas de bienfaits réels, et ne semblent pas avoir d’impact positif sur le métabolisme.

      1 John A. Thomas, Edward J. Keenan Principles of Endocrine Pharmacology Plenum medical book Company (1986)

      2 Melmed, Polonsky, Larsen, Kronenberg    Williams Textbook of Endocrinology, 13th Edition

      Elsevier (2015)

      3 Friedman, Michael Fundamentals of Naturopathic Endocrinology CCNM Press; 1REV edition (2015)

      4 Stephen Nussey and Saffron Whitehead Endocrinology: An Integrated Approach BIOS Scientific Publishers Limited (2001)

      5 Braverman, Lewis E. Diseases of the Thyroid (Contemporary Endocrinology) Humana Press; 2nd ed. 2003

      6 Sanjay Kalra and Sachin Kumar Khandelwal Why are our hypothyroid patients unhappy? Is tissue hypothyroidism the answer? Indian J Endocrinol Metab. 2011 Jul; 15(Suppl2): S95–S98.

      7 Mary Beckman, Stress - a thyroid enemy, LA Times Sept. 24, 2007

      8 Crisafi, Daniel Syndrome S Chat (2014)

      9 Jonathan S. LoPresti, John T. Nicoloff Thyroid Response to Critical Illness Endocrinology of Critical Disease Volume 4 of the series Contemporary Endocrinology pp 155-173

      10 Mizokami T, Wu Li A, El-Kaissi S, Wall JR. Stress and thyroid autoimmunity. Thyroid 2004 Dec;14(12):1047-55.

      11 Sefa Guliter, Fahri Yakaryilmaz, Zubeyde Ozkurt, Reyhan Ersoy, Derya Ucardag, Osman Caglayan, Pinar Atasoy Prevalence of coeliac disease in patients with autoimmune thyroiditis in a Turkish population World J Gastroenterol 2007 March 14; 13(10): 1599-1601

      12 Cheryl Harris and Gary Kaplan, Today’s Dietitian Two of a Kind — Research Connects Celiac and Thyroid Diseases and Suggests a Gluten-Free Diet Benefits Both Today’s Dietitian Vol. 12 No. 11 (Nov. 2010)

      13 Crisafi, Daniel Le blé, un excellent tonique ou un veritable monstre Vitalité Québec Mai 2015

      14 Ivan Sterzl Jarmila Procházková, Pavlína Hrdá, Jirina Bártová, Petr Matucha & Vera DM Stejskal Mercury and nickel allergy: risk factors in fatigue and autoimmunity Neuroendocrinology Letters 1999; 20:221–228

      15 Farhana Zahir, Shamim J. Rizwi, Soghra K. Haq, Rizwan H. Khan Low dose mercury toxicity and human health Environmental Toxicology and Pharmacology Sept. 2005, Vol. 20 351-360

      16 Judith Zelikoff, Ralph Smialowicz, Pierluigi Bigazzi, Robert Goyer and David Lawrence Immunomodulation by Metals Toxicol. Sci. (1994) 22 (1): 1-7

      17 Jarmila Prochazkova, Ivan Sterzl, Hana Kucerova, Jirina Bartova & Vera DM Stejskal The beneficial effect of amalgam replacement on health in patients with autoimmunity Neuroendocrinol Lett 2004;25(3):211–218

      18 R. Pereira, R. Ribeiro, F. Gonçalves Scalp hair analysis as a tool in assessing human exposure to heavy metals Science of The Total Environment Volume 327, Issues 1–3, 5 July 2004, Pages 81–92

      19 Sidney A. Katz andRoya B. Katz Use of hair analysis for evaluating mercury intoxication of the human body: A review Journal of Applied Toxicology Volume 12, Issue 2, pages 79–84, April 1992

      20 Janegova A, Janega P1, Rychly B, Kuracinova K, Babal P. The role of Epstein-Barr virus infection in the development of autoimmune thyroid diseases. Endokrynol Pol. 2015;66(2):132-6.

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      22 M. Brungger, H. N. Hulter, R. Krapf Effect of chronic metabolic acidosis on thyroid hormone homeostasis in humans American Journal of Physiology - Renal Physiology Published 1 May 1997 Vol. 272 no. 5

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      24 Papadogianis, Peter Treat the Cause - Naturopathic Solutions for Common Health Concerns, Prentice Hall Inc. (1998)

      25 Leslie J. Degroot, Hugo Niepomniszcze Biosynthesis of thyroid hormone: Basic and clinical aspects June 1977, Vol.26(6):665–718

      26 Crisafi, Daniel Syndrome S Chat (2014)

      27 Banderet LE, Leiberman HR. Treatment with tyrosine, a neurotransmitter precursor, reduces environmental stress in humans. Brain Res Bull 1989;22:759-762.

      28 Andrew McLean, Judy S. Rubinsztein, Trevor W. Robbins, Barbara J. Sahakian The effects of tyrosine depletion in normal healthy volunteers: implications for unipolar depression Psychopharmacology January 2004, Volume 171, Issue 3, pp 286-297

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