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      Théories nutritionnelles - Êtes vous confus ?

      (Vitalité Québec, avril 2006)

      Le nombre croissant de livres sur la santé et l’alimentation est à la fois encourageant et décourageant. Il est encourageant car, il démontre un intérêt grandissant pour un mode de vie sain et un désir de prise en charge de soi-même salutaire.  Par contre, ce phénomène est aussi décourageant car, de plus en plus de consommateurs se plaignent d’une confusion croissante due aux diverses théories nutritionnelles qui augmentent et se contredisent sans cesse. Les gens sont confus et ce, avec raison. Doit-on combiner nos aliments d’une manière particulière? Est-il nécessaire de consommer des aliments selon notre groupe sanguin? Doit-on adopter un régime méditerranéen? Doit-on choisir un régime asiatique et bouffer des quantités absurdes de tofu?  Voilà donc quelques-unes des questions que se posent  les consommateurs de plus en plus intéressés à améliorer leur santé.

      Ce qui brouille les cartes encore plus, c’est que certaines personnes semblent bien se porter avec un régime particulier, tandis que d’autres ne voient pas d’amélioration majeure et que certaines se sentent franchement moins bien.

      Voici donc quelques pistes de réflexion sur les raisons de ces apparentes contradictions et, par le fait même, aider à se frayer un chemin dans ce labyrinthe d’information.  Il est important de se rappeler quelques règles.

      1. La loi de non-contradiction: cette loi stipule que quelque chose ne peut pas être vrai et faux, de la même façon, et en même temps.  En effet, de deux régimes ou plus qui se contredisent sur les même points, tous ne peuvent avoir raison sauf si nous prenons en considération la règle suivante.  Par contre, il ne faut pas oublier ces deux conditions importantes, «de la même façon» et «en même temps». 
      2. L’individualité génétique ancestrale: nos ancêtres ont tous eu à composer avec un régime particulier en fonction de la région géographique dans laquelle ils ont vécu.  Or, l’impact de la consommation de certains aliments et l’exclusion de certains autres pendant des décennies, voire des centaines d’années, aura inévitablement un effet, entre autres, sur la capacité digestive.  Laissez-moi vous en donner deux exemples.  Les Asiatiques ont une très grande capacité à métaboliser ou transformer le glutamate monosodique ou GMS (MSG).  Les magasins d’alimentation asiatiques vendent d’ailleurs ce produit en quantités pré-empaquetées allant jusqu’à dix kilos!  Par contre, les Européens ont généralement plus de difficulté à le métaboliser.  Alors, lorsque quelqu’un de descendance européenne consomme le même GMS, il peut souffrir de symptômes que l’on nomme parfois «syndrome du restaurant chinois».  Les Asiatiques, comme certains Africains d’ailleurs, ont une déficience dans la production de l’enzyme lactose, et donc, par le fait même, de la difficulté avec le lactose des produits laitiers.
      3. Les facteurs et modifications biochimiques et physiologiques acquis: au niveau biochimique, autant que physiologique, nous sommes la somme totale de deux composants, notre bagage génétique et notre mode de vie.  En effet, notre mode de vie peut soit potentialiser, soit affaiblir, notre capacité génétique.  Génétiquement, quelqu’un peut naître avec des poumons robustes, mais si il ou elle s’adonne à des habitudes nocives (tabagisme) ou est affecté par divers agresseurs (amiante), cette capacité sera d’autant réduite que l’agresseur est concentré et fréquent.  Divers traumatismes peuvent aussi altérer la capacité qu’ont certaines personnes à suivre un régime «idéal».  Une personne dont l’intestin a été irrité à maintes reprises ne pourra peut-être pas consommer la quantité «idéale» de fruits et de légumes frais et crus.
      4. Les facteurs climatiques et environnementaux: l’alimentation peut (et devrait) différer en fonction des saisons, soit selon les besoins de l’organisme, soit selon la qualité saisonnière.  En effet, un climat plus chaud requiert moins de calories concentrées qu’un climat froid.  L’on consommera plus de sucres simples (fruits) dans un climat chaud et plus de glucides (grains et légumes racine) dans un climat plus froid.  De plus, il faut prendre en considération la qualité des aliments que nous avons à notre disposition.  Malgré le fait que les fruits sont considérés comme des aliments alcalinisants, lorsque ceux-ci n’ont pas été mûris sur l’arbre – ce qui est peu probable pour la majorité des fruits en provenance de l’étranger – ils sont moins alcalins. 
      5. L'individualité biochimique: le lauréat du prix Nobel, le docteur Roger Williams avait souligné aussi tôt qu’en 1955, que nous avons tous une individualité biochimique qui doit être prise en considération lorsque nous établissons nos besoins nutritionnels.  En effet, nos besoins nutritionnels ne sont pas tous les mêmes et le régime (et la prise de suppléments) devraient refléter ces différences.  Cette individualité est la somme de l’interaction entre notre génétique et nos facteurs biochimiques et physiologiques acquis.

      Principes de base de l'alimentation saine

      Habitudes à privilégier

      La réponse à la question «quel est le régime idéal?» est donc difficile à donner.  L’aliment guérisseur de l’un peut en effet être le poison de l’autre.   Néanmoins, il y a quelques pistes à suivre afin de trouver ce régime idéal.  Vous noterez, d’ailleurs, que la majorité des régimes de santé reconnaissent et recommandent ces paramètres de base.

      Consommez des aliments qui sont dans le bas de la chaîne alimentaire et augmentez les aliments végétaux.  Ces derniers réduisent le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires tout en alcalinisant le corps.  Essayez d’ailleurs de consommer au moins 60-70% de légumes aux repas du midi et du soir.  Mais attention, il est possible que vous deviez augmenter cette consommation graduellement – écoutez votre corps.

      Consommez des grains entiers la plupart du temps.  Mais faites attention à la possibilité d’allergies ou d’intolérances au gluten ou au maïs.

      Augmentez votre consommation de protéines végétales, sous forme de légumineuses, noix et graines.  Faites votre possible pour consommer des légumineuses au moins quatre fois par semaine.

      Consommez 1 à 2 c. à soupe d’huile végétale pressée à froid tous les jours, afin d’obtenir vos acides gras essentiels de base.

      Habitudes à éviter

      Réduisez la consommation de sucres simples et de glucides raffinés. Les sucres raffinés augmentent les risques d’infection. Réduisez votre consommation de fast food, d’aliments frits, ainsi que les gras hydrogénés et saturés. Évitez les additifs artificiels, que ce soit les colorants, édulcorants ou saveurs artificielles.

      Derniers conseils

      Il existe une variété étonnante de «régimes santé», tous aussi convaincants les uns que les autres.  Mais, n’oubliez pas que c’est finalement votre corps qui doit vous donner la réponse à savoir si le régime que vous suivez est le bon pour vous.

      Mangez en respectant les principes de base d’une alimentation saine, évitez les aliments carrément malsains et mangez avec plaisir sans en faire une religion.  Ne laissez pas vos préjugés ou ceux des autres vous empêcher de faire les modifications appropriées, mais n’en faites pas une phobie.  Et, de grâce, ne devenez pas fanatique d’un régime particulier.  Rappelez-vous que le régime alimentaire qui vous a fait du bien peut ne pas être bénéfique pour quelqu’un d’autre.

      Finalement, mis à part ce qui est nécessaire pour assurer le rétablissement de votre santé, ne faites pas de l’alimentation une fin en soi.  L’alimentation saine n’a d’importance qu’en ce qu’elle nous aide à avoir le niveau de santé et d’énergie qui est requis pour nous permettre de bien faire toutes les autres choses les plus importantes.